A la recherche du temps perdu (d'après Marcel Proust *1871 †1922) [29.06.22]

1/8 Entre 400 et 500 ans

3/8 Sentiers étroits dans la forêt

6/8 Ne pas s'aplatir, s'écarter!
notamment en ce qui concerne le dénivelé : Un dénivelé cumulé de 200 m ne devrait pas être trop dissuasif dans les montagnes du Sauerland, mais peut tout de même constituer un obstacle infranchissable. Il faut donc essayer ! Un tronçon de chemin de seulement 200 m de long, avec un dénivelé de 50 m, s'est avéré être un certain défi. En guise de récompense, une cabane avec un banc et une table invitait à faire une pause.
7/8 Les lacunes de défrichage d'urgence en forêt sont nombreuses
2) Martin Walser, Expériences et apprentissages de la lecture, Suhrkamp 1965, Expériences de lecture avec Marcel Proust
3) de.wikipedia.org
Randonnée dans la région de l'Ahreifel [27.06.22]

Le doux paysage montagneux de l'Eifel
Randonnée du lundi de Pentecôte dans la forêt du Palatinat [27.06.22]

Giorgaki sur le rocher de base du Falkestein
Des conditions similaires règnent sur les bords de la Seine. Certes, au XVIe siècle, on tolère encore les hommes nus, mais les dévots sont de plus en plus troublés par la vue de femmes dévêtues au milieu de la ville. Pierre de Lancre rapporte que le roi Charles IX, se promenant un jour aux Tuileries, "aperçut une femme (d'une beauté parfaite) qui traversait à la nage, entièrement nue, du Louvre au faubourg Saint-Germain ; tandis qu'il la regardait avec fascination, comme toute sa cour, elle plongea tout à coup et se déroba à leurs regards. De l'autre côté, elle remonta en un clin d'œil sur la rive, où elle s'arracha les cheveux. Puis elle s'éloigna, emportant avec elle sa fierté, ainsi que tous ses yeux et son cœur". Le roi, affirme Pierre de Lancre, était si choqué que "pas un mot de louange ne sortit de sa bouche".
Mais c'est l'auteur lui-même
qui est le plus profondément bouleversé, qui ne peut condamner assez violemment "un acte aussi immoral, aussi indécent pour la pudeur des femmes". Le caractère scandaleux de cet incident ne repose pas sur un acte condamnable qui pourrait conduire à la promiscuité, mais sur la vision de la nudité en tant que telle, qui "captive" les regards des témoins involontaires. "Elle entre dans l'eau et allume un feu chez les spectateurs. Elle se baigne et se rafraîchit, mais eux s'enflamment", s'indigne Pierre de Lancre, et ce sur plusieurs pages qui trahissent son trouble intérieur.
La baignade sauvage et nue en bord de Seine est interdite aux femmes dès le début du XVIIe siècle. Le regard moral se tourne alors vers les hommes qui continuent à y goûter les délices paradisiaques de l'état de nature.
La morale est alors décidée par les salons de la préciosité, dont la pruderie est raillée par le marquis de Coulanges dans l'une de ses chansons populaires : les dames ont vu des "hommes vraiment nus" sur les bords de la Seine et se sont presque évanouies ; désormais, elles préféreraient ne plus sortir de chez elles. Coulanges met dans leur bouche le souhait que le roi interdise strictement les bains sans vêtements.
Maintenant, les précieuses s'évanouissaient facilement et avaient des idées assez arrêtées sur la laideur et le sublime. Mais toutes les dames n'étaient pas comme elles. La Bruyère sait aussi parler de cette partie des berges de la Seine où les "hommes-personnes" venaient se rafraîchir les jours de chien. "On les voit de près se jeter à l'eau et en ressortir ... Si cette saison n'est pas encore arrivée, les femmes de la ville n'y vont pas encore se promener ; et quand elle est passée, elles n'y viennent plus".
Qu'il suscite l'intérêt ou l'indignation, le nudisme n'est en tout cas plus innocent. Des clercs comme Bourdaloue s'en offusquent, ainsi que les autorités : Joly de Fleury réprimande en 1724 les hommes qui se montrent "à la vue de plusieurs personnes, surtout du sexe opposé" - alors que celles-ci ne s'en plaignent nullement ! Il n'hésite pas à soupçonner les nudistes de toutes sortes de vices, parmi lesquels il cite les "infamies" qu'ils commettent avec d'autres hommes.
Les habitants de Paris ont tout de même la décence de se baigner de plus en plus hors des murs de la ville. Le comte de Soissons avait l'habitude de le faire devant l'arsenal dans la Seine ou dans les douves des fortifications du temps de Charles Quint. A Paris, on savait qu'il valait mieux ne pas le déranger : avec les nobles de sa suite, il organisait en effet des batailles d'eau contre les citoyens qui voulaient s'y baigner au même moment.
Les médecins personnels de Louis XIII et de Louis XIV rapportent que les souverains se faisaient conduire à Conflans, sur l'île de la Gauloise, à Saint-Germain ou à Melun pour prendre leur bain.
Le roi et la cour avaient une autre notion de la pudeur que les bourgeois de Paris. Il est probable qu'Henri IV allait à l'eau en tenue d'Adam, tout comme ses sujets. Lorsqu'il accompagne son fils lors de sa première sortie de bain en 1609, le "bon roi" Henri fait pipi dans la Seine. Le petit Louis, qui n'a pas encore 8 ans à l'époque, est pressé d'imiter son père, mais il refuse obstinément, car "il a peur d'en boire".
Source : Jean-Claude Bologne, Nudité et pruderie
Un maillot de bain pour descendre dans une rivière - au Moyen-Âge, on aurait trouvé cela ridicule ! C'est ce que prouve un contrat de Frédéric II, dont une copie a été réalisée en Lorraine au 13e siècle. Un peintre miniaturiste a illustré la copie par une représentation de saint Jean nageant dans la mer en tenue d'Adam près de Patmos. Sur le rivage, le saint a retiré son pantalon, sa chemise et son surplis - le tout dans le style de la mode médiévale la plus récente.
Les baigneurs peints par Signorelli en 1498 n'ont pas non plus honte de leur nudité, l'un d'entre eux sert même d'arrière-plan à une Vierge Marie avec l'Enfant Jésus totalement impassible. Le clergé n'était pas encore enclin à la pruderie que la Réforme et la Contre-Réforme allaient engendrer.
On se déshabillait
pour se baigner dans la mer ou dans une rivière, mais aussi en plein Paris, sur les quais de la Seine, où se pressaient badauds et vendeurs, comme en témoigne une miniature de la vie de saint Denis. L'idée d'enfiler un maillot de bain n'aurait effleuré personne, pas même ceux qui avaient honte de leur équipement anatomique. Sous le regard sarcastique d'un Béroalde de Verville, ils cachent embarrassément leurs parties génitales avec les mains, derrière un chapeau, une chemise ou un pantalon, jusqu'à ce qu'ils soient sous l'eau. "S'ils pouvaient se pendre la lune, ils la tiendraient sans doute aussi devant leur engin !". Il ne s'agit pas là d'un sentiment de décence, quand on voit avec quelle fierté d'autres montrent au contraire ce qu'ils ont avant de se plonger dans l'eau.
Ce n'est qu'à la Renaissance, et d'abord dans les pays protestants, que l'on tombe sur des ordonnances interdisant la nudité. Un paradoxe apparent à une époque où l'on donne de l'espace à la nudité dans l'art et où l'anatomie de l'homme est représentée avec une précision sans précédent. Le motif de la voluptueuse Diane au bain se développe à une époque où l'on interdit aux femmes de se baigner dans la rivière. Il existe cependant toujours un lien entre les deux phénomènes, une sorte d'équilibre entre le libertinage et la pudeur.
Ainsi, en 1541, huit personnes sont surprises à Francfort en train de se baigner dans le Main "comme Dieu les avait créées, complètement nues et sans honte". Ils sont condamnés à quatre semaines de prison avec du pain et de l'eau. Un exemple dissuasif n'a pas suffi. En 1548, les autorités municipales demandent aux maîtres "d'exhorter leurs apprentis à revêtir leurs sous-vêtements lorsqu'ils se baignent". L'ordonnance est renouvelée en 1550 : les apprentis ne doivent entrer dans le Main que "couverts et de manière décente".
Menaces de sanctions, amendes, prison, confiscation des vêtements : rien n'y fait. Les apprentis continuent d'exhiber leur nudité au milieu de la ville. Un siècle plus tard, la petite guerre des culottes prend fin lorsque les autorités finissent par interdire toute baignade dans la rivière.
Source : Jean-Claude Bologne, Nudité et pruderie
Aus Hans W. Fischer: Paradis des gourmets
Être nu ; sentir sa propre surface,
avoir la sensation de sa propre peau - en vérité, est inculte celui qui ne connaît pas ce plaisir.
Même habillé, on en a parfois un avant-goût. Par exemple, lorsque de lourdes gouttes d'orage traversent les vêtements une à une, ou même lorsqu'une pluie torrentielle nous inonde - c'est magnifique, à condition de continuer à trottiner jusqu'à ce que l'on commence à dégager une légère vapeur, et d'atteindre ainsi l'endroit où la chemise fraîche ruisselle sur nous. Le vent aussi s'en charge, lorsqu'il fouette le visage et les mains avec des aiguilles, et qu'en soufflant à travers les vêtements, il inonde tout l'Adam de picotements ; si l'on se met à l'abri du vent, on se retrouve entouré d'un mince feu.
Et ce cher soleil : il perce si habilement la matière de ses rayons que l'on fait une bosse de chat de bien-être. Chaque fois que l'on est ainsi touché par hasard, le sang répond au contact - il danse, il cobaye, il bouillonne doucement, et la peau se gonfle sous la pression et la contre-pression.
Mais une voix intérieure nous avertit : "Homme, dévoile-toi ! Déchire tes vêtements pour que l'air, la lumière et l'eau puissent t'atteindre ! Cet appel me semble être une raison suffisante pour se débarrasser au plus vite de son pantalon et de sa chemise. Il est inutile d'ajouter de l'esthétique ou de l'hygiène à ce besoin tout à fait primitif.
La culture de la nudité est quelque chose de très redoutable, car elle encourage les ventres suspendus et les jambes rachitiques à se dénuder sans vergogne devant les autres. Et que la conscience paillarde qui pratique le bonheur de la nudité, montre en main, soit réservée aux fonctionnaires subalternes de la jouissance. Non, nous jetons en même temps que les vêtements toutes les intentions et les considérations et jouissons en toute impartialité de ce qui nous fait du bien.
Le sentiment de joie monte de la semelle lorsque le pied s'enfonce dans l'herbe rosée, sentant la résistance élastique de chaque tige, des panicules chatouilleuses dégoulinant sur les orteils, effleurant le mollet et le creux du genou - puis le corps y est jeté de manière à être aspergé tout autour, un buisson lourd d'humidité secoué par-dessus.
Ou se tenir soudain debout sur le sable dans le vent de mer, balayé par un vent régulier, en aérant les bras pour que le courant frais passe à travers la chaleur duveteuse des aisselles. Ou s'allonger sur une pierre entièrement chauffée, en ressentant à chaque déplacement une chaleur toujours nouvelle, en respirant l'odeur sèche de la pierre à laquelle se mêle celle du thym et des petits arbousiers et de la mousse grumeleuse, un nuage d'été haut au-dessus de soi qui fond dans le bleu ; Puis la fraîcheur d'un ruisseau blanc comme le lait, dont la main puise l'eau avec précaution et la broie avant que le corps ne soit recouvert par l'onde.
Ou dormir dans la bruyère, en silence, en sentant la petite nervosité des tiges souples, la rugosité des feuilles sèches comme du thé et le fourmillement des inflorescences bosselées, qui creusent de légers sillons, tout un motif de tapisserie dans la peau devenue douce, et dont le parfum reste accroché à toi pendant des jours, que tu renifles rapidement ta chair rajeunie en changeant de chemise le soir.
Ou bien s'enfoncer dans une prairie, inondée d'écume, couverte d'ombelles, tellement enchevêtrée dans la sève jaillissante du sous-sol que sa force coule dans ses propres veines et que l'on ressent comme le plus naturel, lorsqu'un papillon citron prend place sur le mamelon ou qu'une iridescente demoiselle d'eau se pose sur le genou et bat des ailes - on sent son travail.
Ou enfin, un coussin de mousse sous la tête, sur un matelas lisse et élastique d'aiguilles de pin, sur lequel on peut faire de la luge avec tout le corps, enveloppé de résine dans une chaleur flottante. Tout cela est beau seul, bien sûr, mais aussi à deux : mais seulement si ce deuxième être est totalement adapté à l'extérieur et lié par le sang. Il est plus sûr - oui, plus sûr - d'être seul.
As-tu déjà plongé la tête la première dans un tas de feuilles mortes, juste parce que cela t'amusait ? Les plaisirs que procure la nudité, la plupart des gens ne les connaissent que par les bains. Ils n'en ont qu'une partie, même si elle est essentielle. Il faut s'allonger dans l'eau comme dans un lit.
Celui qui nage avec volupté nage tout à fait à l'horizontale, de sorte qu'en avançant, le flot qui reflue effleure tout le corps. On se couche un peu sur le côté, un seul bras en avant, toute la forme aussi pointue que possible, et on supporte chaque poussée jusqu'à ce que l'on commence à couler, immobile. La meilleure façon d'entrer dans l'eau est de faire un saut de tête très plat, de s'élancer juste sous la surface comme un poisson, argenté par la fraîcheur.
Celui qui ne sait pas nager ne sait pas ce qu'est l'eau libre ; il reste, même s'il y est plongé jusqu'au cou, un étranger. Les joies de la natation permanente et sportive n'ont pas leur place ici, c'est du travail. Mais il faut en tout cas avoir une parfaite assurance, qui ne se fraye pas un chemin à travers les vagues en soufflant avec ardeur, mais qui se fie sereinement à la force portante.
Il faut savoir s'agiter et s'étirer, le nez dans l'eau, les quatre fers en l'air, se rouler comme un phoque, se laisser soulever par la vague montante et glisser vers la vallée avec la vague descendante comme un morceau de bois, flotter dans l'eau. Le pédalage est un plaisir supplémentaire, il ne doit pas être nécessaire. Nager, c'est s'abandonner. On absorbe, on s'ouvre à l'élément.
Michelangelo
L'habit fait le moine. Sans vêtements, nous sommes des êtres humains.
Anonyme

Jean Paul II. avec Bill Clinton
Étant donné qu'il a été créé par Dieu, le corps humain peut rester nu et découvert, tout en conservant intact son éclat et sa beauté.
Pape Jean-Paul II.
Avoir honte de son corps nu est un blasphème et un mépris pour la création divine, car l'homme est fait à l'image de Dieu.
Anonyme
Si les êtres humains étaient destinés à être nus, ils seraient nés nus.
Oscar Wilde
Reconnais ton corps et ne le couvre pas inutilement - car c'est toi qui es à l'intérieur.
Francois Picardin
La nudité rend noble, les vêtements rendent vaniteux.
Helmut Schultze
Toujours associer le corps nu à la notion d'érotisme, c'est à peu près aussi intelligent que de toujours penser à la nourriture en parlant de la bouche.
Kurt Tucholsky (1890 - 1935)
En fait, le monde entier devrait être déclaré zone "Clothing optional". Tous les gens pourraient alors se promener partout comme ils le souhaitent. Pour les quelques "prudistes" qui se sentent offensés par des personnes nues, on pourrait créer des "camps prudistes" séparés, dans lesquels les vêtements seraient obligatoires. Et ce n'est que lorsqu'une personne normale (naturellement nue) s'approche d'un tel camp que les prudistes ont une fois de plus l'occasion de se laisser aller à leur agressivité maladive, sans pour autant être un fardeau pour les personnes normales.
Anonymus

Kurt Tucholsky 1896 le premier jour d'école
Les maillots de bain sont le summum de l'inutilité.
Lorenz Kerscher
La pruderie
est une forme d'avarice, la pire de toutes.
Stendhal

Lorenz Kerscher: Jeu de gobelets
L'homme sans enveloppe est en fait l'homme.
Johann Wolfgang von Goethe
J'ai une foi inaliénable dans l'expressivité du corps humain et une vénération jamais lassée pour la dignité de la nudité.
Pablo Picasso
Tant que les enfants n'ont pas le droit de voir des adultes nus de temps en temps, les enfants doivent forcément avoir le sentiment qu'il y a un secret, et s'ils ont ce sentiment, ils deviennent irrités et indécents.
Bertrand Russell, Mathématicien, pédagogue et philosophe
Nous jetons en même temps que les vêtements toutes les intentions et les considérations et profitons en toute liberté de ce qui nous fait du bien.
Hans W. Fischer, Le paradis des gourmets

Bertrand Russell avec John et Kate
La nudité
est synonyme de liberté, de vertu, de vérité et de santé.
Alain Daniélou, Religieux et hindouiste
L'identification des dieux et des hommes avec la nature exige la nudité.
Alain Daniélou
Les enfants Vérité et Mensonge ont grandi comme des amies très proches. Un jour, elles sont allées se baigner nues dans la rivière. Mensonge a été le premier à sortir de l'eau et a décidé d'enfiler les vêtements de Vérité. Mensonge a ensuite proposé à Vérité d'échanger ses vêtements. Mais la vérité nue a préféré rester telle qu'elle était.
Une fable d'Angleterre

Jeff Jarvis - Re publica
Le paradoxe allemand
En compagnie de personnes nues, personne n'est plus nu.
Jeff Jarvis, Professeur et blogueur de 'Buzzmachine'
160 mille ans d'homo sapiens sont
160 mille ans de tradition naturiste.
La protection la plus efficace de la nature est la fragilité de l'homme, de ses œuvres et de ses actions, dont les effets doivent tôt ou tard le détruire lui-même, car une grande partie de ses actions actuelles sont contraires à tout sens de la nature.
Viktor Schauberger
Comprendre et défendre la nudité comme un fait naturel protège vos enfants d'une phobie de la honte ou du dégoût du corps humain. Si les parents sont très secrets au sujet de leur corps et évitent toujours que leurs enfants voient des fesses ou une poitrine nues, les enfants se demanderont ce qu'il y a d'inhabituel ou même d'inquiétant dans le corps humain.
Dr. Lee Salk, Médecin et psychiatre
mais ils ne cachent pas ce qui n'est pas beau.
Et bien que vous cherchiez dans les robes la liberté de la personne,
vous pouvez y trouver une bride et une chaîne.
Pourriez-vous affronter le soleil et le vent avec plus de peau et moins de vêtements ! -
Car le souffle de la vie est dans la lumière du soleil
et la main de la vie est dans le vent ........
Et n'oubliez pas
que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus,
et que les vents se languissent de jouer avec vos cheveux.
Khalil Gibran: Des vêtements, extrait du Prophète
Images/ Photos: Public Domain via wikimedia commons






